Manger bio : 11 astuces pour réduire la facture
Francine : « Chéri, j’aimerais qu’on fasse de meilleurs choix pour notre santé et pour la planète en mangeant plus d’aliments biologiques ».
Gilles : « Ben là, ça coûte pas mal plus cher manger bio. Tu penses faire ça comment sans défoncer notre budget? »
Francine : « Euh… j’sais pas trop! »
Ça vous dit quelque chose?
Quand on commence à prendre soin de sa santé, on établit rapidement le lien entre la qualité de nos aliments et notre bien-être. Manger plus sainement- et biologique par le fait même – devient une évidence.
Mais l’écart de prix entre les aliments biologiques et traditionnels est important. Assez important pour en décourager plus d’un. Si vous faites la transition d’un coup, vous risquez d’avoir tout un choc.
C’est pourquoi aujourd’hui nous vous partageons quelques astuces qui vous permettront d’ajouter graduellement quelques aliments biologiques à votre panier sans vous ruiner.
1. Surveiller les circulaires pour des rabais. Même dans l’alimentation biologique, il existe des rabais qui valent le coup. Il arrive même que la version bio d’un aliment soit moins chère.
On prend donc le temps d’éplucher les circulaires et on vérifie toujours une fois sur place. Petit truc : si on a un mobile, on télécharge une application qui regroupe les circulaires (Flipp, par exemple) et qui nous permet de faire une recherche. On inscrit : « bio ou biologique » dans la recherche et l’application nous propose des articles en rabais dans les supermarchés, pharmacies et grandes surfaces.
On peut aussi s’abonner à des infolettres de marchés d’alimentation biologique ou naturelle pour connaître leurs spéciaux hebdomadaires. Certains offrent même la livraison de produits non périssables.
2. On commence notre épicerie par les sections biologiques. Les épiceries conventionnelles ont de plus en plus de choix dans leurs sections biologiques. On tombe parfois sur des aubaines ou des prix réduits pour consommation immédiate. En regardant d’abord dans cette section, on peut mieux sélectionner nos repas et accompagnements de la semaine.
3. Consommer des aliments en saison. Il est certain qu’acheter un brocoli en plein hiver coûte plus cher que durant la belle saison. Il est donc plus économique de consommer les aliments quand ils sont abondants. On fait le plein de petits fruits en été (qu’on peut congeler) et de courges et légumes racines en hiver!
4. Planifier et cuisiner. Le conseil revient souvent dans les blogues culinaires : c’est un incontournable, encore plus quand on cuisine des aliments biologiques! Pour réduire la facture, on planifie nos repas en fonction des aliments de saison, des spéciaux et de nos réserves et on cuisine tous nos repas.
5. Faire des achats groupés. Les paniers biologiques sont un bel exemple de ce type d’achat. On peut aussi réunir quelques familles, sélectionner des aliments et acheter en gros auprès d’un producteur. L’organisme NousRire permet l’achat planifié de moyennes et grandes quantités d’aliments biologiques non-périssables avec point de cueillette dans plusieurs régions du Québec.
6. Acheter en grandes quantités. Si on a l’espace, on achète de grandes quantités, particulièrement lorsqu’il s’agit de denrées non périssables comme la farine, les noix, le riz, le quinoa, les fruits séchés, le chia, etc. On économise alors sur l’échelle. Il est souvent possible de faire livrer les denrées non-périssables.
7. Conserver les aliments. Il existe plusieurs méthodes pour augmenter la longévité des aliments : la congélation, la mise sous vide, la déshydratation, les conserves, la lacto-fermentation…
Même si les aliments n’ont pas toujours le même goût, il n’en demeure pas moins qu’ils sont (presque) aussi nutritifs, parfois même plus (fermentation).
8. Faire son jardin. Que ce soit un jardin familial ou collectif, se mettre les deux mains dans la terre permet de relaxer et d’économiser, en plus d’être une activité enrichissante pour les enfants.
9. Minimiser les achats d’aliments préparés et en faire plus soi-même. Il est possible d’économiser en préparant soi-même certains aliments comme les boissons végétales (par exemple : 50 g d’amandes pour 2 litres d’eau + une datte ramollie dans le mélangeur, on filtre avec un coton fromage ou encore mieux un sac conçu à cet effet pour une préparation plus lisse), le yogourt, le kimchi, la choucroute, l’ail noir, etc.
10. Éviter le gaspillage. On tient un inventaire du contenu de notre frigo et on fait la rotation des denrées, les plus urgentes à consommer devraient être à la vue.
On choisit nos recettes selon ce qu’on a déjà. On récupère les pieds de brocoli et de chou-fleur pour mettre dans nos potages, on garde notre pulpe d’amande (résidu pulpeux de la boisson d’amande maison) pour l’intégrer dans nos biscuits et muffins. On sert de plus petites portions (surtout aux enfants), on reviendra!
11. Moins de viande. Les viandes biologiques sont particulièrement dispendieuses et parfois difficiles à trouver. En choisissant ce type de viande, on s’assure de la qualité de la viande (antibiotiques, hormones, etc.), mais aussi du respect des animaux et de l’environnement.
Pour respecter le budget, on mange de plus petites portions, moins souvent. On remplace les protéines animales par des protéines végétales comme les légumineuses.
En apprivoisant les aliments biologiques graduellement, vous apprendrez à modifier vos menus pour respecter votre budget.
Et il faut garder en tête que la substitution d’un seul aliment vaut mieux que pas du tout. On y va donc avec nos moyens et la disponibilité, sans se mettre trop de pression.