Maux de cou
Dans cet article, vous découvrirez quelles sont les causes possibles d’un mal de cou et quels sont les symptômes associés. Vous verrez aussi quelles options de soulagement et de traitement s’offrent à vous et ce que la chiropratique peut faire pour aider votre mal de cou.
Souffrir d'un mal de cou
Si vous êtes aux prises avec un mal de cou, vous savez que les impacts sur votre qualité de vie sont nombreux. Un mal de cou a des répercussions physiques telles que troubles du sommeil, maux de tête, fatigue ou encore positions inconfortables, voire impossibles. Il se peut même que vous ayez de la difficulté à faire vos angles morts en voiture, ce qui pourrait compromettre votre sécurité et celle des autres.
Les conséquences d’un mal de cou peuvent aussi être émotionnelles : irritabilité, sentiment d’impuissance, découragement, sentiment de ne pas pouvoir remplir adéquatement votre rôle de parent/travailleur, etc.
Il se peut que vous enduriez ce mal de cou depuis si longtemps que vous n’êtes même plus conscient de la douleur ou du manque de mobilité. Vous présumez que la situation est normale, mais détrompez-vous! Laissez-nous vous guider et vous aider pour que vous puissiez retrouver toute la liberté d’une vie sans douleur.
Causes des maux de cou
Peut-être êtes-vous en mesure de qualifier et quantifier votre douleur, mais savez-vous vraiment d’où provient votre mal de cou? Comme il est parfois difficile de distinguer la cause d’un mal de cou, il est important de faire appel à un professionnel de la santé compétent, comme un chiropraticien, qui sera en mesure de déterminer si votre mal de cou est d’origine mécanique. Si c’est le cas, une ou plusieurs structures anatomiques de votre rachis cervical sont concernées : vertèbre, muscle, tendon, ligament, capsule, nerf…
Dans de rares situations, une affection sous-jacente plus grave peut être à l’origine d’un mal de cou. Il peut s’agir notamment d’une fracture, d’une méningite ou d’un cancer. Une attention médicale urgente est alors requise.
Maux de cou d’origine mécanique
A – Blessure traumatique ou blessure aiguë
Ce type de blessure survient de façon claire et souvent brutale : impact dans un sport, accident de voiture, chute sur la glace, etc. Divers spasmes musculaires s’installent rapidement pour protéger la région touchée. L’inflammation prend place et le mal de cou est pratiquement instantané. En cas de choc significatif, il est important de consulter un professionnel afin d’éliminer la possibilité d’une fracture cervicale, qui peut être grave et dangereuse.
B – Blessure par accumulation ou microtraumatismes
1. Douleur d’apparition graduelle. Dans cette catégorie, le problème s’installe progressivement sans trop que l’on s’en aperçoive. De façon caractéristique, il s’agit d’une douleur occasionnelle, qui devient de plus en plus présente au fil du temps. Il est habituellement difficile pour le patient d’expliquer la raison de l’apparition de son mal de cou, car aucun facteur direct ne semble en être la cause. L’utilisation intensive d’un appareil mobile dans une mauvaise posture est un exemple concret de ce type de mal de cou. On nomme ce problème : le cou du texto.
2. Douleur soudaine, mais sans traumatisme important. C’est la situation typique du « cou barré » ou torticolis à la suite d’un mouvement tout à fait banal. La douleur est vive et fulgurante, les spasmes musculaires considérables, mais le mouvement qui a déclenché le mal de cou ne semble pas expliquer l’intensité de l’inconfort ressenti. Une telle situation indique qu’il y avait déjà des problèmes silencieux dans cette région de la colonne vertébrale, et le mouvement qui a déclenché la douleur est simplement la goutte qui a fait déborder le vase.
Ces deux types de mal de cou ont une origine commune : une dysfonction mécanique de la colonne vertébrale. Plus précisément, un mauvais mouvement entre certaines vertèbres. Ces anomalies fonctionnelles ont pour nom subluxations vertébrales. Les causes de ces dysfonctions mécaniques sont multiples. Voici les trois plus communes :
▪ mauvaise posture
▪ mouvements répétitifs
▪ ancienne blessure ou ancien traumatisme
Il s’agit ici d’un phénomène d’accumulation au fil des semaines, des mois ou des années, qui laisse des traces au niveau de votre colonne vertébrale. Les subluxations vertébrales, lorsqu’elles deviennent assez importantes, forcent les muscles de la région à se contracter (mécanisme de protection) et l’inflammation s’installe. Et qui dit inflammation dit douleur.
Ces dysfonctions mécaniques peuvent demeurer silencieuses pendant des années, pour faire surface brutalement (cou barré ou torticolis), ou encore apparaître plus subtilement et graduellement sous la forme d’un mal de cou occasionnel qui s’intensifie avec le temps… jusqu’à devenir insupportable et invalidant. En plus de la douleur, les subluxations favorisent la manifestation précoce d’ostéoarthrite (arthrose) dans la colonne vertébrale.
Le rachis cervical démontre une flexibilité étonnante, il permet à la tête de bouger dans presque toutes les directions. Cette caractéristique en fait une région particulièrement vulnérable.
On comprend donc qu’un mal de cou est souvent lié à l’état de la colonne vertébrale. Mais il y a plus en jeu, les répercussions peuvent aller au-delà de la simple mécanique du cou. La colonne vertébrale remplit deux fonctions majeures.
Tout d’abord, elle sert de poutre maîtresse pour le corps humain. Il est fondamental que cette poutre soit saine et équilibrée.
Elle agit également comme enveloppe protectrice pour le système nerveux, qui est à la fois essentiel et délicat.
Le système nerveux contrôle et coordonne toutes les fonctions du corps humain. Si la structure (colonne vertébrale) n’est pas en santé, le système nerveux risque d’en subir les conséquences et d’autres problèmes de santé pourraient en découler.
Il est primordial qu’un spécialiste de la santé vérifie la cause de VOTRE mal de cou afin de vous suggérer une solution appropriée.
Des questions? Notre regroupement de docteurs en chiropratique veut vous aider à soulager vos douleurs, malaises et inconforts de manière 100 % naturelle.
Soulagement du mal de cou d’origine mécanique : quoi faire et ne pas faire
Pour diminuer vos douleurs, évitez tout mouvement brusque. Il est possible d’améliorer votre confort en appliquant de la glace (cryothérapie) sur la région touchée dans les 24 heures suivant la blessure à raison d’un maximum de 12 à 15 minutes par heure. N’appliquez pas de chaleur (thermothérapie) avant 24 à 48 heures.
Dans la mesure où cela n’aggrave pas trop vos douleurs, continuez de bouger votre cou. Il n’est pas recommandé d’immobiliser complètement la région cervicale. Plusieurs études démontrent que l’immobilisation ralentit le processus de guérison et favorise les douleurs chroniques.
Si vous avez des décharges électriques, des engourdissements ou des pertes de force dans les bras ou les mains, consultez un professionnel de la santé qualifié sans tarder.
Pour enrayer le mal de cou, d’autres options non naturelles s’offrent à vous, soit la médication et l’intervention chirurgicale. Les médicaments pour contrer le mal de cou sont extrêmement répandus et populaires. Toutefois, ils ne font que masquer les symptômes et ont de nombreux effets secondaires. À long terme, il ne s’agit pas d’une solution.
N’endormez pas votre mal de cou avec une médication à outrance afin de retourner plus rapidement à vos activités habituelles. La douleur est un indicateur de protection, qui vous permet de juger si un mouvement risque d’aggraver une blessure. L’ignorer ne vous rendra pas service, bien au contraire. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Quant à la chirurgie, elle est souvent très risquée considérant le taux de réussite associé lors d’un mal de cou. Elle ne doit être utilisée qu’en dernier recours seulement.
Et, évidemment, il serait hasardeux de consulter une personne qui n’a pas la formation adéquate pour poser un diagnostic précis au sujet de votre situation, car certaines interventions au cou pourraient s’avérer dangereuses sans une évaluation approfondie de votre état.
Les seuls professionnels aptes à poser un diagnostic dans ce type de situation selon les lois québécoises sont le chiropraticien (diagnostic chiropratique), le physiothérapeute (diagnostic physiothérapique) et le médecin (diagnostic médical).
Traitement du mal de cou
Pour maximiser vos chances de régler définitivement votre mal de cou, il est primordial de respecter certaines étapes. Vous devez tout d’abord faire évaluer votre état par un professionnel de la santé. Ce dernier pourra déterminer si votre mal de cou est d’ordre mécanique ou s’il trouve son origine dans une pathologie plus grave qui demande une attention médicale urgente.
Le suivi pourra par la suite se faire avec le professionnel adéquat, soit un chiropraticien dans les cas de mal de cou d’origine mécanique (avec ou sans atteinte du système nerveux); soit un médecin lorsqu’il est question d’une pathologie sous-jacente plus grave.
Ne faites pas l’erreur de vous en tenir à ces premières étapes. Afin d’optimiser vos chances de récupération et de réduire les risques de récidives, il est important de respecter les indications professionnelles au-delà de la période douloureuse.
Ainsi, même après la disparition des symptômes, vous devrez poursuivre les exercices à la maison. Puis finalement, persévérez avec votre suivi de correction et de prévention. Vous mettrez toutes les chances de votre côté d’atteindre une vie sans douleur et éviterez ainsi d’autres problèmes à long terme.
Mais ce n’est pas tout, vous aussi pouvez agir directement sur votre mal de cou en adoptant un style de vie approprié : perte de poids, exercices, alimentation, autres recommandations de votre docteur en chiropratique en fonction de la situation.
Ce que la chiropratique peut faire pour votre mal de cou
Le chiropraticien est un professionnel qualifié pour traiter le mal de cou d’origine mécanique, qu’il y ait ou non des symptômes neurologiques. Il détient un doctorat universitaire de cinq ans totalisant près de 5000 heures, soit un niveau de formation équivalent à celui d’un médecin généraliste, mais dans un champ d’expertise différent. Il peut prescrire un examen radiologique au besoin. La profession est encadrée au Québec par l’Ordre des chiropraticiens du Québec et de nombreux assureurs couvrent les soins chiropratiques.
Une étude, menée par un groupe de chercheurs multidisciplinaires sur plus de 109 millions de personnes et publiée en 2008 dans la revue scientifique Spine, a démontré que l’ajustement cervical est un traitement efficace contre la cervicalgie (mal de cou) et confirme qu’il s’agit d’une technique sécuritaire lorsqu’elle est effectuée par un professionnel compétent, formé, et habileté à établir un diagnostic.
Une revue de littérature (9 recherches et essais), publiée en 2007 dans le Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, a conclu, avec des données probantes, que les patients avec un mal de cou chronique avaient éprouvé une amélioration significative de leur niveau de douleur après manipulation cervicale (ajustement chiropratique).
Dans le cadre d’une autre étude, publiée en 2012 dans l’Annals of Internal Medicine, on a testé l’efficacité de différentes approches pour traiter le mal de cou mécaniques sur 272 patients. Les résultats ont démontré que les ajustements cervicaux étaient plus efficaces que la médication ou les exercices physiques seulement. Après 12 semaines, 57 % des patients ayant reçu des manipulations cervicales par un chiropraticien et 48 % des patients ayant suivi un programme d’exercices ont rapporté une diminution de la douleur d’au moins 75 % comparativement à 33 % des patients ayant reçu de la médication.
Agissez maintenant!
Vous n’êtes donc pas obligé de continuer à souffrir. Le mal de cou, comme toute autre douleur, est un symptôme. Un symptôme est un signal d’alarme qu’il ne faut pas ignorer – ignorer la présence de symptômes n’est pas sans conséquence. Cela peut même s’avérer risqué et dangereux.
Il n’en tient qu’à vous : prenez la situation en main et recommencez à vivre normalement. Demandez une consultation avec un docteur en chiropratique dès maintenant.