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La chiropratique et le chiropraticien

Le chiropraticien est un professionnel de la santé de premier contact (vous n’avez pas besoin d’une référence médicale pour le consulter) qui prévient, diagnostique et traite les désordres neuro-musculo-squelettiques.

La chiropratique et le chiropraticien

Le chiropraticien est un professionnel de la santé de premier contact (vous n’avez pas besoin d’une référence médicale pour le consulter) qui prévient, diagnostique et traite les désordres neuro-musculo-squelettiques.

Qu’est-ce qu’un chiropraticien?

Cinq années d’études universitaires (Université du Québec à Trois-Rivières), dont 18 mois d’internat, sont nécessaires pour obtenir le titre de docteur en chiropratique. Au cours de sa formation qui totalise près de 5000 heures, le chiropraticien étudie l’anatomie, la physiologie, la biomécanique, la neurologie, la biochimie, l’histologie, l’embryologie, la microbiologie et la radiologie en plus des matières directement liées à la chiropratique (techniques, diagnostic différentiel…).

Ces études font du chiropraticien une autorité en matière de santé neuro-musculo-squelettique. Ses compétences, notamment en radiologie et en diagnostic, distinguent le chiropraticien des autres professionnels de la santé.

Les chiropraticiens ont pour objectif la réduction de la douleur, l’amélioration des fonctions et l’optimisation du système nerveux. Ils tentent aussi d’éduquer leurs patients en leur fournissant les outils nécessaires pour une prise en main efficace de leur santé : alimentation optimale, mouvement optimal, repos optimal, pensée optimale, environnement optimal et connexion optimale!

Qu’est-ce que la chiropratique?

Le mot « chiropratique » vient du grec kheir qui signifie « mains » et praktikos, qui signifie « faire ou exercer ».

La chiropratique est une science, un art et une philosophie. Elle vise le recouvrement et le maintien de la santé globale humaine en libérant le système nerveux de ses entraves anatomiques, particulièrement au niveau de la colonne vertébrale. Parce que le système nerveux régule et contrôle l’ensemble des fonctions du corps (musculaires, sensitives, digestives, respiratoires…), une contrainte physique (accompagnée ou non d’inflammation) peut entraîner une diminution fonctionnelle d’un ou de plusieurs systèmes.

Un des fondements de la chiropratique est la capacité inhérente du corps humain de se guérir (la coupure de la peau est un bon exemple de cette guérison spontanée). Un système nerveux libre d’interférence facilite cette autoguérison et contribue au soulagement des douleurs ainsi qu’au recouvrement de la santé, sans avoir recours à des médicaments ou interventions chirurgicales.

Le système nerveux peut être comparé au système électrique d’un bâtiment. Lorsqu’il y a un court-circuit, les différents appareils de la maison se mettent à disjoncter. Le principe est le même à l’intérieur du corps humain : lorsque l’influx nerveux (le courant électrique) est brouillé, il peut se produire une défaillance des différents systèmes. Le chiropraticien est formé pour détecter et corriger ces interférences nerveuses, causées notamment par la subluxation vertébrale.

Une subluxa… QUOI??? Une subluxation. La subluxation est la raison d’être de la chiropratique, elle est au cœur du travail du chiropraticien. Il s’agit d’une dysfonction mécanique ET neurologique d’une articulation. N’importe quelle articulation peut être subluxée, mais le chiropraticien porte une attention plus particulière aux articulations de la colonne vertébrale.

Pourquoi? Parce que la colonne vertébrale (ou rachis) a deux fonctions principales : d’abord le mouvement et le soutien de la tête et du corps, puis la protection du système nerveux. Parce que le système nerveux se blottit bien confortablement à l’intérieur de la colonne vertébrale, il est plus vulnérable aux dysfonctions de celle-ci. Lorsqu’une subluxation se produit, l’irritation et l’inflammation finissent par atteindre les nerfs et leur fonction.

 

Pour poursuivre ses objectifs de recouvrement et de maintien de la santé, le chiropraticien utilise plusieurs techniques non invasives, dont l’ajustement vertébral, son principal outil.

Qu’est-ce que l’ajustement chiropratique?

L’ajustement chiropratique est une manipulation articulaire ciblée qui a pour but de corriger la subluxation et ainsi permettre au corps d’exprimer son plein potentiel de santé. Parce que la santé ne consiste pas seulement en « une absence de maladie ou d’infirmité », mais bien en un « état de complet bien-être physique, mental et social ». C’est la définition qu’en donne l’Organisation mondiale de la santé, définition qui rejoint parfaitement la philosophie chiropratique.

Le chiropraticien a aussi recours à plusieurs autres techniques, dont les thérapies musculaires, les mobilisations articulaires, la prescription d’exercices et les thérapies complémentaires afin d’obtenir les résultats souhaités.

Le chiropraticien ajoute à toutes ces techniques diverses recommandations de mieux-être, qui vous permettront de prendre votre santé en main : alimentation, activité physique, gestion du stress, ergonomie, etc.

Des questions? Notre regroupement de docteurs en chiropratique veut vous aider à soulager vos douleurs, malaises et inconforts de manière 100 % naturelle.

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Quels sont les problèmes traités en chiropratique?

Le chiropraticien est en mesure de vous aider si vous souffrez notamment des problèmes suivants :

Maux de tête (céphalées, migraines…)
Maux de cou (cervicalgie, torticolis…)
Arthrose (arthrite, arthropathie…)
• Scoliose
Maux de dos (dorsalgie, lombalgie, lombago, entorse lombaire…)
• Blessures sportives
Douleurs sciatiques
Tendinites (tennis elbow, épaule, poignet…)
• Douleurs pelviennes (douleurs aux hanches, bassin…)
• Douleurs à la mâchoire
• Douleurs costales

Dans quelle autre mesure la chiropratique peut-elle m’aider?

La chiropratique se veut aussi préventive que curative. Puisque la subluxation peut demeurer silencieuse (être indolore) de nombreuses années avant de se manifester, il est important de faire vérifier sa colonne vertébrale par un chiropraticien afin de s’éviter de mauvaises surprises. Plus tôt une subluxation est traitée et corrigée, le moins d’impact elle aura sur les systèmes neuro-musculo-squelettiques.

Certaines personnes bénéficieront encore plus des soins d’un chiropraticien, notamment les femmes enceintes, les sportifs, les travailleurs, les retraités actifs, les aînés et les enfants.

Vous cherchez un chiropraticien près de chez vous?

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Les 10 mythes sur la chiropratique

1. La chiropratique coûte cher

Au Québec, on a souvent l’impression que les soins de santé sont gratuits. Détrompons-nous. Le système de santé occupe la plus grosse portion du budget gouvernemental et nous le finançons à même nos impôts. Il est vrai qu’il faudra débourser de votre poche pour vos soins chiropratiques, tout comme vous le faites pour les soins dentaires. Quoique la plupart des assurances couvrent une bonne partie des frais.

Mais pensez-y, un problème qui dégénère risque de vous coûter bien plus cher, surtout si vous devez cesser de travailler.

« Si vous pensez que la santé coûte cher, essayez la maladie! »

En traitant un problème dès son apparition, les coûts seront minimes si l’on compare à un arrêt de travail, sans compter les autres conséquences sur votre vie.

Mieux encore, les soins chiropratiques préventifs ne vous coûteront que quelques centaines de dollars par année. En comparaison : l’achat (ou la location) et l’entretien d’un véhicule peuvent vous coûter plus de 10 000 $ annuellement. Nous n’avons qu’une seule colonne vertébrale, une seule santé. Comment se fait-il que nous soyons plus enclins à débourser des milliers de dollars pour un véhicule (qui se remplace soit dit en passant) que des centaines de dollars pour notre propre santé?

2. La chiropratique n’est pas scientifique

Bien au contraire, la recherche chiropratique prend de l’expansion et les preuves de l’efficacité et de la sécurité des soins chiropratiques se multiplient. Une chaire de recherche en chiropratique a d’ailleurs vu le jour à l’Université du Québec à Trois-Rivières en 2006.

Il est vrai qu’il a fallu du temps à la chiropratique pour démarrer ses recherches, faute de moyens (technologie, budget). Maintenant, on peut dire que la chiropratique bénéficie de recherches sérieuses et se taille une place de choix parmi les professions de la santé.

3. Un traitement chiropratique équivaut à un massage

Il est totalement faux de croire qu’un massage peut se substituer à un traitement chiropratique. Le chiropraticien a recours à l’ajustement vertébral, une manipulation articulaire exclusive à la chiropratique, qui agit à la fois sur les systèmes musculaire, osseux et nerveux. Il est vrai que le massage détend la musculature, mais les bénéfices physiques sont plus limités.

L’ajustement chiropratique vise la correction du problème sous-jacent, celui-là même qui entraîne les contractions musculaires : la subluxation. Toutefois, le massage demeure un excellent complément à l’ajustement chiropratique.

4. La chiropratique, c’est pour ceux qui ont mal

La douleur est souvent la dernière manifestation d’un problème physique. Bien avant que la douleur n’apparaisse, des changements dans les structures et les fonctions du corps surviennent.

La subluxation est un bon exemple. Elle peut demeurer silencieuse de nombreuses années. Lorsque la douleur fait son apparition, le problème est généralement présent depuis longtemps. Des irritations, de l’inflammation, des contractions musculaires et de l’usure prématurée peuvent se présenter avant la douleur. Lors des traitements, la douleur disparaîtra généralement en premier, mais ce ne sera pas le gage d’une guérison complète. Il est idéal de poursuivre les soins jusqu’à ce que le problème soit enrayé, sans quoi le problème et la douleur associée referont surface.

Le chiropraticien détecte les subluxations avant même qu’elles ne fassent mal. Il les corrige immédiatement et s’assure ainsi qu’elles ne causeront pas plus de dommage.

Consulter en chiropratique sans avoir mal, ce n’est pas inutile, c’est intelligent!

Tout comme aller chez le dentiste sans avoir mal ou chez le garagiste sans entendre de bruits bizarres sortir du moteur.

5. Les chiropraticiens sont des charlatans

À une certaine époque, les chiropraticiens ont été associés aux charlatans. N’importe qui pouvait s’improviser chiropraticien et se proclamer docteur en chiropratique.

Ce n’est plus le cas depuis 1973 au Québec, année où les chiropraticiens se sont dotés d’une Loi sur la chiropratique et ont fait leur entrée à l’Office des professions. Depuis, l’Ordre des chiropraticiens du Québec veille à la protection du public en s’assurant que les chiropraticiens du Québec détiennent toutes les compétences requises au maintien d’un permis valide.

Pour obtenir ce permis, le chiropraticien doit avoir complété son doctorat en chiropratique (cinq ans d’université, dont 18 mois d’internat), suivre un nombre préétabli d’heures de formation continue et payer ses cotisations annuelles.

6. La chiropratique crée une dépendance (ou vous oblige à prendre un abonnement à vie)

Le chiropraticien, en raison de ses connaissances et de son expérience, sait d’emblée que la prévention rapporte. La plupart des chiropraticiens croient en la chiropratique préventive et la proposent à leurs patients une fois que leur problème initial est résolu.

Il demeure au choix du patient de poursuivre ou non des soins de mieux-être en chiropratique. Faire le choix ou non de la prévention de la santé est le reflet de ses valeurs personnelles. Bien manger, faire de l’activité physique, prendre soin de sa santé mentale sont autant de façons de cultiver son mieux-être. Inclure la chiropratique préventive dans son mode de vie relève du même domaine.

La plupart des gens le font avec la dentisterie préventive. Sommes-nous dépendants des soins dentaires? Certains vous diront que la seule dépendance que crée la chiropratique, c’est la dépendance au bien-être. Une vie exempte de douleurs, c’est tentant non?

7. L’ajustement chiropratique fait craquer les os

Le son entendu lors de certains ajustements (ou manipulations vertébrales) se nomme cavitation. Il s’agit en fait d’une formation de gaz produite par un changement de pression dans l’articulation au moment de l’ajustement. La cavitation en elle-même est sans danger lorsqu’elle survient dans le cadre d’un ajustement articulaire exécuté par un chiropraticien.

Il n’y a donc rien à craindre, ce bruit de « craquement » est inoffensif.

La cavitation s’accompagne d’un relâchement musculaire et d’une libération d’endorphines, les hormones du bien-être, d’où le soulagement immédiat typique de l’ajustement chiropratique.

8. L’ajustement chiropratique est douloureux

En soi, l’ajustement chiropratique n’est pas douloureux. Lorsque l’on reçoit un ajustement dans une région libre de douleur (subluxation silencieuse à un stade précoce), on ne ressent généralement aucune douleur.

Toutefois, si l’on souffre de problèmes discaux ou s’il y a présence d’inflammation importante, il se peut qu’un inconfort léger soit ressenti lors de l’ajustement. Règle générale, les douleurs ressenties (le cas échéant) sont moindres que la douleur initiale.

9. Les ajustements chiropratiques sont dangereux

Les ajustements chiropratiques sont sécuritaires, à condition bien sûr qu’ils soient faits par un chiropraticien. L’Ordre des chiropraticiens est bien clair à ce sujet : « seul le chiropraticien détient une formation adéquate pour effectuer l’ajustement chiropratique avec précision et en toute sécurité. »

Les cinq années d’études universitaires du chiropraticien lui permettent d’évaluer les risques associés à certains problèmes et ainsi de choisir un plan de traitement approprié. En effet, certains problèmes de santé et antécédents médicaux sont des contre-indications à la manipulation vertébrale, le chiropraticien est formé pour les connaître et reconnaître. L’approche chiropratique est d’ailleurs bien appuyée par des recherches scientifiques solides.

10. La chiropratique, c’est seulement pour les maux de dos

Il est totalement faux de croire que la chiropratique se résume aux maux de dos. Toutes les articulations du corps peuvent bénéficier de la chiropratique : cou, poignet, épaule, coude, genou, pied, hanche, bassin, etc. Cervicalgie, lombalgie, dorsalgie, tendinopathies (tendinites), douleurs sciatiques, bursites, tennis elbow et douleurs à la mâchoire sont tous des problèmes pour lesquels le chiropraticien a été formé.

De plus, l’efficacité de la chiropratique a été prouvée pour le traitement des maux de tête d’origine cervicale. Grâce à son approche globale de mieux-être, la chiropratique contribue à soulager les douleurs associées à de nombreux problèmes de santé tels l’arthrose, l’arthrite, les migraines, la scoliose et plus encore.

Quand consulter en chiropratique?

Que vos douleurs soient récentes ou qu’elles datent de plusieurs mois, voire plusieurs années, une visite chez le chiropraticien vous permettra de faire le point.

Qu’est-ce qui cause vos douleurs?
Est-ce que la chiropratique peut vous aider?
Comment évoluera votre état?
Que pouvez-vous faire pour soulager ou éradiquer les douleurs?
Quelles habitudes de vie pourriez-vous changer pour améliorer votre état de santé?

Ces quelques minutes pourraient changer complètement votre vie. Prenez le temps de bien choisir votre chiropraticien, il doit être situé près de votre domicile ou de votre travail et être à l’écoute de vos besoins et vos attentes. Si la relation de confiance ne s’établit pas, consultez-en un autre.

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