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Céphalées

Dans cet article, vous découvrirez les différents types de céphalées (ou maux de tête), leurs symptômes ainsi que leurs causes. Vous apprendrez aussi comment soulager et prévenir les céphalées et quels sont les traitements possibles. Enfin, vous verrez ce que la chiropratique peut faire pour vous aider.

Céphalées

Dans cet article, vous découvrirez les différents types de céphalées (ou maux de tête), leurs symptômes ainsi que leurs causes. Vous apprendrez aussi comment soulager et prévenir les céphalées et quels sont les traitements possibles. Enfin, vous verrez ce que la chiropratique peut faire pour vous aider.

Être aux prises avec des céphalées

Les céphalées sont très fréquentes. Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus du tiers des hommes et de la moitié des femmes sont touchés par la céphalée dans les pays développés. La céphalée se retrouve au sommet de la liste des problèmes physiques les plus invalidants à travers le monde. Des épisodes fréquents de céphalées entraînent une diminution de la qualité de vie et peuvent même affecter les sphères familiale, sociale et professionnelle d’un individu qui en souffre.

Il existe plusieurs sortes de céphalées; les céphalées de tension et la migraine sont les plus communes. D’autres types de céphalées sont aussi fréquents : la céphalée de Horton (ou algie vasculaire de la face ou Cluster), les désordres temporo-mandibulaires (mâchoire), la névralgie d’Arnold, les céphalées cervicogéniques, la sinusite et plusieurs autres.

Symptômes de la céphalée

Céphalée de tension

La douleur est généralement située des deux côtés de la tête et au front. Elle survient plus souvent en fin de journée et est décrite comme un serrement ou une pression au niveau de la tête, d’intensité légère à modérée. Elle peut durer de quelques minutes à quelques jours. La douleur de la céphalée de tension n’est pas aggravée par une activité physique routinière et n’est pas accompagnée de nausée ni de photophobie (sensibilité à la lumière)/phonophobie (sensibilité au son).

La migraine

La douleur de la migraine, lancinante et pulsatile, se retrouve d’un seul côté de la tête (parfois des deux côtés) et est d’intensité modérée à sévère. La douleur migraineuse est généralement aggravée par une activité physique routinière (comme grimper les marches d’un escalier) et s’accompagne souvent de nausées et de sensibilité à la lumière (photophobie), au son (phonophobie) et parfois même aux odeurs. Une congestion ou un écoulement nasal peuvent être associés et la peau du visage et du cuir chevelu est parfois sensible.

Certaines migraines sont précédées d’une aura. L’aura est une attaque récurrente, d’une durée d’au moins 5 minutes, de symptômes de nature visuelle (90 % des auras), sensitive, ou neurologique. Ces symptômes sont unilatéraux (un seul côté), graduels et totalement réversibles.

La céphalée de Horton, ou algie vasculaire de la face (cluster headache)

Les attaques de la céphalée de Horton sont sévères et unilatérales (d’un seul côté). Elles sont situées à l’orbite de l’œil, au-dessus de l’orbite ou dans la région temporale (côté de la tête). Plusieurs épisodes peuvent survenir dans un court laps de temps, puis disparaître plusieurs mois. Les épisodes de la céphalée de Horton durent entre 15 et 180 minutes. La douleur peut être associée à d’autres symptômes comme le larmoiement, la congestion nasale, l’écoulement nasal, l’abaissement de la paupière et de l’agitation. Les douleurs sont si vives que la céphalée de Horton porte aussi le nom de céphalée suicidaire.

La névralgie d’Arnold

La douleur provient de l’inflammation ou de l’irritation du nerf d’Arnold (ou nerf grand occipital), situé à la base du crâne. La douleur vive est décrite comme une décharge électrique ou une brûlure qui remonte de la nuque vers le dessus de la tête. Elle peut être accompagnée de douleurs derrière l’œil et est souvent aggravée par les mouvements du cou ou par des pressions directes sur la nuque.

Le trouble de la mâchoire

La douleur provient de l’articulation temporo-mandibulaire (articulation de la mâchoire). Elle est souvent associée à des craquements et des bruits de sable lors de l’ouverture et de la fermeture de la mâchoire. Elle s’accompagne parfois de larmoiement, de névralgies (douleurs vives d’origine neurologique) du visage et d’irritation chronique de la gorge.

La céphalée cervicogénique

Il s’agit d’un mal de tête causé par une dysfonction du rachis cervical (articulation, disque…). La céphalée peut être ou non accompagnée de maux de cou. La dysfonction cervicale peut être détectée par un examen physique et/ou radiologique. Généralement, la douleur de la céphalée cervicogénique est aggravée par les mouvements du cou, qui sont parfois restreints.

La sinusite (congestion, infection ou inflammation des sinus)

La sinusite peut aussi entraîner des céphalées. Généralement, la douleur est ressentie au front, derrière les yeux, aux dents ou sur les joues. La douleur de ce type de céphalée est aggravée lorsque l’on penche la tête vers l’avant. Elle s’accompagne souvent d’écoulement ou de congestion nasale. Dans sa forme aiguë, la sinusite peut être accompagnée de fièvre. Si les symptômes perdurent, on parle de sinusite chronique (sans fièvre).

Pour trouver un chiropraticien près de chez vous

Causes des céphalées

Il existe autant de types de céphalées que de causes.

Les céphalées de tension sont provoquées par des tensions au niveau des muscles du cou et des épaules.

Plusieurs hypothèses tendent à expliquer les mécanismes physiologiques de la migraine : vasculaire, neurologique, mécanique… Aucune d’entre elles ne fait encore l’unanimité. La théorie vasculaire semble à ce jour la plus acceptée dans le monde scientifique. Des déclencheurs facilitant la survenue d’une migraine ont été identifiés. (Pour connaître les déclencheurs les plus fréquents, consultez notre article sur la migraine.)

Les causes de la céphalée de Horton sont encore inconnues. On soupçonne l’implication de l’hypothalamus, une glande du cerveau.

Dans le cas de la névralgie d’Arnold, la douleur provient de l’inflammation ou de l’irritation du nerf d’Arnold (ou nerf grand occipital), situé à la base du crâne. Une dysfonction articulaire des premières vertèbres cervicales accompagnée de spasmes musculaires est souvent à l’origine de cette irritation.

Les céphalées cervicogéniques sont causées par une dysfonction du rachis cervical (articulation, disque…). La dysfonction cervicale peut être détectée par un examen physique et/ou radiologique.

Des questions? Notre regroupement de docteurs en chiropratique veut vous aider à soulager vos douleurs, malaises et inconforts de manière 100 % naturelle.

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Soulagement des céphalées

Le soulagement de la céphalée dépendra évidemment de son origine. Un docteur en chiropratique peut vous aider à mettre en lumière la cause de vos céphalées. Vous serez ainsi plus en mesure d’identifier les éléments déclencheurs, s’il y en a, et de les éviter, si possible. Vous pourrez aussi établir avec votre docteur en chiropratique un plan de traitement adapté à votre type de céphalée et découvrir les outils qui vous aideront à soulager vos symptômes.

Hydratation

Assurez-vous d’abord d’être bien hydraté et d’avoir suffisamment mangé.

Cryothérapie et thermothérapie

Certains types de céphalées peuvent être soulagés par l’application de glace (cryothérapie) ou de chaleur (thermothérapie): migraine, céphalée de tension, névralgie d’Arnold, désordres temporo-mandibulaires, céphalées cervicogéniques.

Médication

La prise d’analgésiques, d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou de relaxants musculaires peut être envisagée lors de céphalées. Ils ne constituent toutefois pas un traitement de la céphalée en soi. Une prise en charge plus approfondie doit être faite afin de découvrir les causes des céphalées.

Les médicaments, en vente libre ou non, ont des effets secondaires, notamment sur le système digestif, et doivent être consommés avec modération. Cliquez ici afin d’en savoir plus sur les effets secondaires et les risques de la médication antidouleur.

Exercices d’étirement

Lorsque la cause de la céphalée est d’origine musculo-squelettique, comme c’est le cas dans les céphalées de tension, les céphalées cervicogéniques, la névralgie d’Arnold et les désordres temporo-mandibulaires, des étirements légers peuvent contribuer au soulagement des symptômes. Votre chiropraticien pourra vous proposer une série d’étirements adaptés à votre type de céphalée.

Massage et toilette nasale

Dans les cas de sinusite, des massages sur le front et les joues peuvent aider à soulager les symptômes de céphalée. Une toilette nasale (de type Sinus Rinse™) plusieurs fois par jour nettoie les sinus et soulage la congestion nasale et ses symptômes.

Saines habitudes de vie

Afin de réduire la fréquence et la sévérité de vos céphalées, intégrez de saines habitudes de vie à votre quotidien : alimentation équilibrée et variée, activité physique régulière, gestion du stress (méditation, relaxation), bonne hygiène posturale, sommeil adéquat, ergonomie au travail, etc.

Ergonomie au travail

Pour réduire les risques de céphalées au travail, optimisez votre environnement afin qu’il soit ergonomique. Utilisez un repose-pied et une chaise avec dossier, idéalement avec un support lombaire. Pensez à aménager une station de travail assis-debout, surtout si vous passez de longues heures devant l’écran. Assurez-vous que votre écran se trouve à la hauteur des yeux ou légèrement plus bas. Dégourdissez-vous régulièrement (au moins toutes les 30 minutes).

Sommeil

Un sommeil adéquat permettra de réduire les risques de souffrir de céphalées. Afin de mieux dormir, il est primordial de modifier certaines de vos habitudes de sommeil. Ne dormez surtout pas sur le ventre. En plus de créer une pression importante au niveau lombaire, cette position engendre des tensions à la base du cou et dans le haut du dos, pouvant être à l’origine de céphalées. Sur le dos, insérez un oreiller sous les genoux afin de surélever vos jambes. Sur le côté, déplacer cet oreiller entre vos genoux ou devant vous. Assurez-vous d’avoir un matelas de qualité, assez ferme.

Réduction du stress

Le stress peut déclencher ou aggraver la céphalée. Des techniques de relaxation ou de méditation pourraient vous aider à mieux contrôler les épisodes de céphalées. Pour en savoir plus sur la gestion du stress, consultez notre section sur les saines habitudes de vie.

Prévenir le cou du texto

L’arrivée des téléphones intelligents et des tablettes numériques a fait apparaître un nouveau problème de santé : le cou du texto. Ce trouble musculo-squelettique, causé par la position prolongée du cou en flexion (penché vers l’avant) entraîne des tensions importantes de la musculature du cou. Des céphalées découlent fréquemment de ces tensions. Assurez-vous d’avoir une posture convenable lorsque vous consultez vos appareils intelligents.

Traitement des céphalées

Les ajustements chiropratiques

De nombreuses études rapportent que les ajustements chiropratiques (manipulations cervicales) sont efficaces et sécuritaires dans le traitement des migraines et des céphalées d’origine cervicale, tout en étant associés à peu d’effets secondaires. Consulter un chiropraticien vous permettra de recevoir un diagnostic clair et d’établir avec lui un plan de traitement adapté à votre situation.

Plusieurs autres intervenants de la santé peuvent vous aider à soulager ou à traiter vos céphalées : le médecin, l’acupuncteur, le physiothérapeute, l’ostéopathe, le massothérapeute, etc. Informez-vous des techniques utilisées et de la formation de la personne que vous choisirez, notamment dans le cas des ostéopathes et massothérapeutes, qui n’ont pas (pour le moment) d’ordre professionnel, dont la mission est la protection du public.

Ce que la chiropratique peut faire pour vos céphalées

À l’aide de différents examens, le chiropraticien évalue l’état du système nerveux ainsi que des articulations et des muscles, plus particulièrement ceux de la colonne vertébrale. Grâce à sa formation universitaire (doctorat de premier cycle) totalisant près de 5 000 heures, le chiropraticien est en mesure de faire un diagnostic précis, de vous proposer un plan de soins adapté à votre type de céphalée ou de vous diriger vers un autre professionnel de la santé s’il le juge nécessaire.

Dans les cas de céphalées, le docteur en chiropratique portera une attention particulière à votre colonne cervicale et à votre articulation temporo-mandibulaire.

Puisque les tensions musculaires, les subluxations (mauvais mouvement ou alignement incorrect d’une articulation) et l’irritation des racines nerveuses peuvent contribuer à l’apparition ou à l’aggravation des céphalées, le chiropraticien jouera un rôle clé en traitant ces dysfonctions. Il libérera, à l’aide d’ajustements chiropratiques et d’autres techniques (musculaires, thérapies complémentaires…), votre système nerveux de ses entraves. Le corps pourra donc exprimer son plein potentiel de santé. Pour mieux comprendre ce phénomène, consultez le texte La chiropratique et le chiropraticien.

Votre chiropraticien pourra aussi vous conseiller sur les différents aspects de votre vie et vous guider pour que vous puissiez atteindre un état de santé optimal et ainsi réduire l’apparition des céphalées. Un mode de vie sain, dont font partie les soins chiropratiques, minimisera les risques de récidive après le traitement de vos céphalées. De plus, vos bonnes habitudes de vie favoriseront la guérison et réduiront les risques d’apparition de plusieurs problèmes de santé tels que le diabète, l’hypertension et les maladies cardio-vasculaires.

Il a été démontré que les soins chiropratiques, incluant les manipulations vertébrales, améliorent les céphalées de tension, les céphalées cervicogéniques et les migraines. Les études scientifiques ont aussi prouvé qu’ils sont plus efficaces à court et à long terme que les interventions médicales habituelles dans le cas de céphalées de tension.1-4

Références
1. Bryans et coll. (2011) Evidence-based guidelines for the chiropractic treatment of adults with headache, Journal of Manipulative Physiological Therapeutics.

2. Tuchin (2000) A Randomized Controlled Trial of Chiropractic Spinal Manipulative Therapy for Migraine, Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics.
3. Clar C et coll. (2014) Clinical effectiveness of manual therapy for the management of musculoskeletal and non-musculoskeletal conditions: systematic review and update of UK evidence report. Chiropr Man Therap. Mar 28;22(1):12.
4. Varatharajan S. et coll. (2016) Are non-invasive interventions effective for the management of headaches associated with neck pain? An update of the Bone and Joint Decade Task Force on Neck Pain and Its Associated Disorders by the Ontario Protocol for Traffic Injury Management (OPTIMa) Collaboration. Eur Spine Journal Jul;25(7):1971-99.

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