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Effets secondaires et risques des médicaments antidouleur

Lorsque la douleur nous frappe, notre réflexe est souvent de se rendre à la pharmacie la plus proche à la recherche d’une solution – un médicament ou une crème pour nous soulager.

Effets secondaires et risques des médicaments antidouleur

Lorsque la douleur nous frappe, notre réflexe est souvent de se rendre à la pharmacie la plus proche à la recherche d’une solution – un médicament ou une crème pour nous soulager.

Ce n’est pas un secret : personne n’aime avoir mal.

Il est donc bien naturel de chercher un moyen de diminuer nos douleurs.

Beaucoup de gens se tournent vers divers médicaments : Advil®, Tylenol®, Voltaren®, anti-inflammatoires, analgésiques et certains mélanges du type Robaxacet®.

Dans plusieurs cas, ces médicaments sont temporairement efficaces. Ils peuvent nous soulager un certain temps (engourdir le mal) et nous permettre de retourner à nos activités quotidiennes.

Et pour certaines personnes, ça peut faire une énorme différence. Ne serait-ce que le temps d’une bonne nuit de sommeil…

Ces médicaments ont l’avantage d’être accessibles et souvent peu coûteux. Dans notre société nord-américaine, ils sont malheureusement banalisés : « Ce n’est que du Tylenol…».

Connaissez-vous vraiment les risques associés à la prise de médicaments antidouleur?

Voici les 3 risques les plus communs dont vous devriez vous méfier :

1. Aggraver votre blessure.

Les analgésiques et anti-inflammatoires sont des molécules chimiques qui viennent diminuer artificiellement la douleur et l’inflammation. Résultat, on est plus à l’aise et on ressent moins les signaux d’alarme que notre corps nous envoie. Quel est le danger? La douleur est là pour nous protéger, pour nous indiquer où sont nos limites.

C’est grâce à la douleur que notre corps nous indique quels mouvements ou positions éviter afin de ne pas aggraver la blessure et ainsi favoriser une guérison adéquate des tissus. Si l’on supprime artificiellement le signal de douleur, que l’on pourrait comparer à une alarme d’incendie, on risque de faire des mouvements ou d’adopter des positions qui vont retarder notre guérison… ou pire encore : aggraver notre blessure.

2. Subir des effets secondaires graves. 

Les médicaments qui appartiennent à la famille des « anti-inflammatoires non stéroïdiens » (AINS) sont considérés parmi les médicaments les plus dangereux sur le marché par de nombreux spécialistes. Les AINS les plus communs sont : diclofénac (Voltaren®), ibuprofène (Advil®), célécoxib (Celebrex®), naproxène (Naprosyn®), acide acétylsalicylique (Aspirin®). Voici quelques effets secondaires documentés au sujet de ces médicaments :

a. Augmentation des risques de problèmes cardiovasculaires, d’arrêt cardiaque et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) en fonction de la dose et de la durée d’utilisation.
b. Problèmes gastro-intestinaux (saignements au niveau de l’estomac, ulcères, douleurs abdominales, brûlements d’estomac, etc.).
c. Augmentation des troubles aux reins et au foie.
d. Augmentation des risques de réaction allergique pour les personnes atteintes d’asthme.
e. Augmentation des risques de fausse couche.

L’acétaminophène (Tylenol®) peut causer des nausées, des éruptions cutanées et des dommages hépatiques lorsqu’il est consommé à haute dose.

L’acétaminophène est la principale cause d’atteintes hépatiques graves au Canada et dans de nombreux pays (États-Unis, Royaume-Uni, Australie). Les risques de surdose de ce médicament sont plus élevés en raison des nombreux produits en vente libre qui en contiennent. Il est facile de se méprendre et de consommer plusieurs de ces produits. Une surdose peut survenir même si vous respectez la posologie indiquée sur chacun d’entre eux.

Les corticostéroïdes (comme la prednisone) peuvent entraîner des nausées et vomissements, de l’œdème des mains et des pieds, une augmentation de l’appétit, un risque d’infection accru, de l’ostéoporose et des cataractes (utilisation prolongée).

Les opiacés (morphine, codéine, ocycodone, Percocet ®, OxyContin®…) peuvent causer de la constipation, de la somnolence, des étourdissements, des vertiges, des maux de tête, de la confusion, des nausées et vomissements et présentent un taux de dépendance accru. La crise des opioïdes, qui touche l’Amérique du Nord en ce moment est un bon exemple démontrant les problèmes qui peuvent être causés par la prise de certains médicaments.

Des questions? Notre regroupement de docteurs en chiropratique veut vous aider à soulager vos douleurs, malaises et inconforts de manière 100 % naturelle.

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3. Passer à côté de la CAUSE de votre problème. 

Si votre douleur est d’origine mécanique, il n’existe aucune molécule chimique qui peut régler votre problème. Pensez-y. Ce serait comme mettre un additif dans l’essence de votre voiture en espérant régler un problème de freins. Vos douleurs ne sont pas causées par un manque de médicaments dans votre sang. Vous n’avez pas mal à la tête parce que vous manquez de Tylenol™!

La médication peut vous aider à vous sentir mieux à court terme, mais vous devez chercher la véritable CAUSE de vos douleurs en consultant le bon professionnel. La médication devrait toujours demeurer une solution temporaire utilisée seulement sur une courte période de temps.

Consultez dès maintenant un chiropraticien, il vous aidera à trouver la cause de votre problème et vous suggérera des solutions naturelles.

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